Un bon croquis vaut mieux qu’un long discours, aurait dit Napoléon. Un dessin en quelque sorte, et ceux que nous vous proposons sur cette page expriment parfaitement notre pensée en cette période troublée et nous éviteront un long développement. Quelques rappels suffiront tant ils sont représentatifs de cette Église qui a voulu épouser le monde et mis hors la loi le latin et le grégorien.
Le dimanche 6 février, a eu lieu un rassemblement islamo-chrétien, qui a réuni 800 personnes en l’église Saint-Sulpice à Paris. Un espace de silence disponible pour la prière musulmane y a été installé, certes seulement à l’occasion de cet événement. Désolé, mais organiser une telle réunion dans LA Maison de Dieu est une profanation ! Que ce soit une seule fois ou plusieurs fois, aux yeux de Dieu c’est identique. Le péché grave n’en est pas amoindri pour autant. Et la sourate d’ouverture du Coran a été lue en introduction ! Comment des responsables religieux catholiques laissent des paroles allant à l’encontre de notre foi être récitées sur l’Autel du Saint Sacrifice Eucharistique ?
Les catholiques attachés à la messe traditionnelle aimeraient bénéficier d’autant de compréhension et de tentatives de dialogue alors que le Vatican s’apprête à soumettre les instituts de rit tridentin, communément appelés Ecclesia Dei, aux mêmes lois draconiennes que celles imposées au clergé diocésain. Dans l’attente des nouvelles obligations, qui devraient entrer en vigueur au mois de mars prochain, il est à craindre que les autorités ecclésiastiques tentent de les forcer à adopter le Novus Ordo.
Nous continuerons d’affirmer que la langue latine, le chant grégorien (le plus admirable des arts sacrés devant lequel se sont inclinés Mozart ou Messiaen) doivent être préservés : il en va de la dignité, de la beauté et de l’orthodoxie du culte divin. Ceux qui étaient de bonne foi et qui ont lancé et souhaité cette réforme liturgique ont été incapables d’en freiner les excès. Leur grande illusion, ce fut d’attribuer les vertus d’un bain de jouvence à ce qui n’était qu’un bouleversement sans précédent, mettant en péril l’unité de l’Église. Toute Révolution appelle une Contre-Révolution.
Qui sème le vent récolte la tempête !
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