La Fédération Internationale Una Voce, à travers le monde, affiche son objectif : promouvoir la liturgie traditionnelle (Usus Antiquior). Mais l’association Una Voce France (à laquelle le Fédération doit son nom) cultive une particularité qui lui est propre : la défense des Arts Sacrés, plus particulièrement du chant sacré, à commencer par le chant grégorien. Cette particularité la distingue, en raison de son ouverture, de la Fédération à laquelle elle adhère.
Une raison à cette spécialisation ? Oui : le chant grégorien est né en France, à Metz. Nous, Français, sommes donc légitimés par l’Histoire lorsque nous défendons ce patrimoine.
Le chant grégorien est traditionnel en soi, même si on le sort de son écrin naturel : la liturgie. Le Concile Vatican II affirme “Le chant grégorien a la première place dans la liturgie”. Dans la pratique, on assiste à une application totalement inverse ! Comment en est-on arrivé là ? En fait ce n’est un secret pour personne… Mais pour autant rien n’est fait pour, au moins, revenir à un juste milieu. Trop de paroisses sont braquées contre l’affirmation faite par le Concile. Certaines, sous le prétexte d’un jeunisme exacerbé, maintiennent des pratiques musicales que réfutent tous les textes magistériels du XXe siècle. Il est temps de revenir à la sagesse…
Dans ce but, Una Voce a décidé, lors d’un Conseil d’Administration en septembre 2017, de mettre au point une proposition de formation à destination des diocèses. Ce plan d’action nécessite un certain délai pour son développement et son rodage. Mais les paroisses peuvent d’ores et déjà contacter les correspondants locaux d’Una Voce ou de prendre contact directement.