Messe du jour de Pâques

par Noémie Monico

  1. Notons que la réforme liturgique s’accommode mal de cette relative discrétion des allelúia à la Vigile pascale. Avant la réforme, les chants du propre de la Vigile s’arrêtaient à l’allelúia d’acclamation de l’Évangile. On ne chantait ni offertoire, ni Agnus, ni communion mais les vêpres avec pour seule antienne l’allelúia. Le nouveau graduel, donne pour offertoire celui du Jeudi Saint en y ajoutant un allelúia final et pour communion celle du jour de Pâques ou un triple allelúia.[ ↥ ]
  2. Dans cette pièce, on peut observer que le la n’est pas la dominante. La mélodie a pour finalis mi, tout en restant suspendue sur fa et en ayant pour dominante sol, ce qui n’est pas rare pour un 4e mode. De ce point de vue la psalmodie sur la « dénote » un peu.[ ↥ ]
  3. Cf. Par exemple Aug. In Psalmos, 138, 7[ ↥ ]
  4. Remarquons qu’il s’agit d’un ré-la, c’est-à-dire d’une pièce transposée à la quinte supérieure par changement de clé. Il faudrait donc plutôt dire qu’elle nous conduit du si bémol au fa, puis au la, puis encore un peu plus haut au sol, pour culminer au la. Ce qui justifie que cette pièce soit cataloguée en 2e mode c’est donc la dominante fa, même s’il cède parfois la place au sol. Rien dans cette pièce n’explique cependant que ce mode soit ordinairement qualifié de tristis.[ ↥ ]
  5. 43 notes vs 49[ ↥ ]
  6. À vrai dire, l’Alleluia peut aussi être chanté avec un verset complémentaire dont le texte est ce même verset 7.[ ↥ ]